Action Damien au Collège Court-Saint-Etienne

Un professeur de religion exprime sa reconnaissance

Chaque année, j’éprouve une grande joie et une grande fierté de l’investissement de mes élèves au profit d’Action Damien. Certains passent plusieurs heures devant un magasin pour vendre des objets et permettre ainsi de soigner des centaines de malades de la lèpre et la tuberculose dans le monde. 

Généralement, au sein de l’école, nous arrivons à récolter plus de 10.000 euros, mais je pense que cette année, nous allons battre des records. Et en temps de « crise », cet élan de générosité est particulièrement réjouissant, surtout que ce n’est pas forcément en haut des sujets d’actualité : la lèpre et la tuberculose sont des maladies sournoises qui, l’air de rien, continuent à être bien présentes dans beaucoup de pays où la pauvreté règne en nombre.

Prévenir, soigner, informer, diagnostiquer, accompagner après la maladie, Action Damien travaille avec de multiples objectifs. Et j’essaie de témoigner de cela lors de mes multiples passages dans les classes début janvier : même s’ils ne soutiennent pas l’association, je trouve important que les élèves soient informés de réalités moins connues. Je parle de témoigner car effectivement, au-delà de mon habitude de m’investir, je peux me référer à un voyage découverte que j’ai pu faire au Nicaragua, il y a 10 ans. Même après tout ce temps, expliquer où va l’argent récolté est beaucoup plus parlant et plus concret. 

Je voudrais exprimer une grande reconnaissance à tous mes élèves impliqués, à mes collègues, à toutes ces personnes croisées qui nous soutiennent un peu ou beaucoup. Et en pensée avec le Père Damien car il reste une inspiration importante dans l’idée d’aller rejoindre l’exclu et que chaque personne compte.

Grégory Lefèvre